Avant de fermer le cabinet, vous discutâtes avec Amy des fuites dans la police : le Voleur d'Ombres savait à l'avance les pièges que lui tendait Cardoze et ses hommes. Comment ? Vous évoquâtes ensemble les différentes possibilités.

- Le voleur pourrait-il être un policier ? s'interrogea votre secrétaire.

- Difficile à concevoir : le voleur est un virtuose. Si un policier avait ce genre de talent, il se serait fait repérer, au cours de ces années, non ?

- Oui, mais imaginons : il a toujours eu ce talent, au fil du temps il apprend les ficelles, et il finit par passer à l'acte.

- Mouais, admettons. Concrètement, les seuls qui connaissaient les plans de la police lors des troisième, cinquième et sixième vols, c'étaient Cardoze et Châtaing.

- C'était où, ces vols, déjà ?

- Sans vos fiches, vous êtes perdue, ma parole !

- Oh, la ramenez pas.

- Le vol du convoi, le vol aux Beaux-Arts et le vol chez Halade.

- Vous venez de recevoir un texto.

- J'ai entendu. Mais nous sommes en train de discuter…

- Vous regardez jamais vos textos tout en discutant ? Vous êtes bien un homme ! (elle revint à l'attaque :) Le voleur n'est pas de la police, mais un policier est une taupe qui le renseigne. Qu'en dites-vous ?

- Possible. Il faudrait le démasquer.

- Le voleur aurait-il le moyen d'espionner la police ?

- Justement, le texto que j'ai reçu apporte une première réponse à cette question. C'est Cardoze. Il a fait inspecter ses locaux dans la journée : aucun micro n'a été découvert, ni dans les murs, ni dans le mobilier.


Soulignez le mot POLTAU.

Si vous avez le mot COSOPR, ou si le 10 avril est passé, rendez-vous au 981.

Si vous avez un rendez-vous ce soir et souhaitez vous y rendre, vous pouvez le faire au 203.

Sinon, si vous avez le mot TOPREV, rendez-vous au 495.

À défaut, si vous avez le mot RENTOP, êtes un jour postérieur au mardi 16 avril et à la date notée à côté de ce mot, rendez-vous au 826.

Dans les autres cas, rendez-vous au 523.