Paragraphe 949
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Au commissariat, Sophie la secrétaire de Cardoze vous laissa consulter le rapport balistique. Il y était indiqué que le pistolet qui avait tué Angélique Halade était un Smith & Wesson 9mm. D'après son empreinte balistique, il s'agissait d'une arme de contrebande, qui avait déjà servi dans un autre meurtre : celui d'un petit voyou dans un quartier mal famé. Étrange, Mme Halade et ce voyou n'étaient pas du tout du même milieu. Quel était le lien entre le possesseur de l'arme et cette autre victime ? Le Voleur d'Ombres avait-il commis les deux meurtres ? Avait-il acheté l'arme au premier assassin ?
Sophie vous fit une copie du dossier que la police avait sur ce meurtre non résolu. Vous n'y trouvâtes rien de bien probant. Le crime avait été perpétré en début d'année, en février. La victime s'appelait Moussa Aftab, une petite frappe connue des services de police. Une balle dans le thorax, une dans la tête. Un assassinat qui avait toutes les apparences du règlement de comptes entre gangs, ainsi en concluait le rapport.
Aftab avait été retrouvé gisant dans des vieux cartons, dans une rue à l'écart de l'ancien quartier industriel. Une zone désaffectée, déserte la nuit. Il était inutile d'aller sur place : toute trace du crime avait disparu depuis longtemps. Mais l'inspecteur chargé de l'enquête était présent ce jour et vous pûtes lui parler.
- Le voyou a été tué sur place, vous expliqua-t-il. Le corps n'avait pas été transporté. L'endroit était propice à une exécution. D'habitude, les gangs capturent le gars et lui font la fête dans un endroit discret. Mais là, Aftab avait le visage figé dans l'étonnement. C'était le seul détail qui clochait, selon moi. Aucun témoin ne s'est manifesté, vous pensez bien. La patrouille de collègues qui a constaté l'homicide n'a croisé personne en venant. Pourtant, ils sont arrivés vite. Ils avaient été appelés pour un vol avec effraction non loin et ils ont entendu les coups de feu.
Notez le mot-code "BALIVU" dans votre Journal d'Enquête. Si le mot BODENU s'y trouve déjà, rendez-vous au 829. Sinon, rendez-vous au 77.
Sophie vous fit une copie du dossier que la police avait sur ce meurtre non résolu. Vous n'y trouvâtes rien de bien probant. Le crime avait été perpétré en début d'année, en février. La victime s'appelait Moussa Aftab, une petite frappe connue des services de police. Une balle dans le thorax, une dans la tête. Un assassinat qui avait toutes les apparences du règlement de comptes entre gangs, ainsi en concluait le rapport.
Aftab avait été retrouvé gisant dans des vieux cartons, dans une rue à l'écart de l'ancien quartier industriel. Une zone désaffectée, déserte la nuit. Il était inutile d'aller sur place : toute trace du crime avait disparu depuis longtemps. Mais l'inspecteur chargé de l'enquête était présent ce jour et vous pûtes lui parler.
- Le voyou a été tué sur place, vous expliqua-t-il. Le corps n'avait pas été transporté. L'endroit était propice à une exécution. D'habitude, les gangs capturent le gars et lui font la fête dans un endroit discret. Mais là, Aftab avait le visage figé dans l'étonnement. C'était le seul détail qui clochait, selon moi. Aucun témoin ne s'est manifesté, vous pensez bien. La patrouille de collègues qui a constaté l'homicide n'a croisé personne en venant. Pourtant, ils sont arrivés vite. Ils avaient été appelés pour un vol avec effraction non loin et ils ont entendu les coups de feu.
Notez le mot-code "BALIVU" dans votre Journal d'Enquête. Si le mot BODENU s'y trouve déjà, rendez-vous au 829. Sinon, rendez-vous au 77.