Le filou avait dû sauter de toit en toit et redescendre par un autre immeuble, puis partir en voiture. Les rues par ici n'étaient pas équipées de caméras de vidéosurveillance. Restait à savoir : par où était-il passé entre la salle d'expo et le toit ? Un seul fait était sûr : il avait percé un conduit d'aération qui passait dans le plancher du premier étage. Ce conduit avait une trappe qui donnait sur la grand salle, le niveau au-dessous. Le voleur devait être assez mince pour y passer.


Les bonnes gens de la police avaient visionné les bandes de vidéosurveillance tournées la semaine ayant précédé le vol. Ce qu'ils cherchaient : des visiteurs qui se seraient amusés à repérer les lieux plutôt que d'admirer les œuvres d'art. Si un visage revenait sur les vidéos des différents endroits volés, on aurait pu supposer tenir le voleur.

Hélas, aucune tête récurrente parmi les visiteurs occasionnels. Les autres, c'étaient les amateurs d'art connus dans le milieu.

Vous demandâtes alors la liste des invités à la réception le soir du vol. Seuls quatre noms vous disaient quelque chose : Timothée Thanos, Tyron Pumar, Samantha Notarangeli et Odile Andylon.


Si vous avez le mot-code PEIPHO et n'avez jamais prélevé d'échantillon de substance ici, rendez-vous au 197.

À défaut, si vous avez le mot CHLICO et n'avez jamais prélevé d'échantillon de substance ici, rendez-vous au 422.

Sinon, vous aviez fait le tour de ce que vous pouviez voir ; rendez-vous au 77.