Paragraphe 976
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Toutefois, vous n'étiez pas le seul au pied de l'immeuble miteux du jardinier. Châtaing avait laissé un touffu parterre de policiers pour surveiller son suspect. Si son bracelet électronique venait à biper, une meute se lancerait à ses trousses. Lassé par la monotonie de la tâche, vous allâtes finalement converser avec deux inspecteurs en faction.
- Ducult est là, l'un d'eux vous montra-t-il du doigt. On voit son ombre par la fenêtre.
- Lors des précédents vols, il avait appelé un ami pour jouer ce rôle et faire croire qu'il était chez lui. Comment être sûr qu'il l'est cette fois ?
- Il a son bracelet. Et puis, son avocate a débarqué chez lui en début de soirée.
- Ah bon ?
Quel coup avait encore mijoté Narjis ? Vous montâtes à l'appartement de Ducult afin d'en avoir le cœur net. Ce fut votre ancienne camarade qui vous ouvrit.
- Tiens, Nils, tu te joins à nous ?
- Que fais-tu là, Narjis ?
- J'établis l'innocence de mon client.
Au fond du salon, le client en question et en personne était avachi sur son sofa, devant un caméscope.
- Nous nous filmons depuis le début de soirée, expliqua-t-elle. Histoire d'avoir une preuve irréfutable à présenter au tribunal en cas de vol ce soir.
- Si vous voulez me surveiller comme les autres nazes, ajouta Ducult, autant vous mettre au chaud avec nous. Cette chaîne info, ça vous va ?
Vous restâtes assis aux côtés de votre suspect, avec Narjis blottie entre vous deux, à regarder la télévision. C'était la retransmission en direct de l'immeuble de la banque Halroyd. Un reporter sur place interviewait des badauds désireux de passer à l'écran, et une pléiade d'experts en tout et n'importe quoi commentaient les images pour combler le vide. Ils s'agitèrent soudain quand la police sortit en catastrophe du bâtiment, en scrutant de partout. Quelque chose venait de se produire. La foule l'avait bien senti et se mit à trépigner bruyamment. Ducult était aux anges.
- Je crois que le vol a eu lieu, Nils, exulta Narjis. Cette fois, tu pourras dire à ton pote Châtaing qu'il s'est planté dans les grandes largeurs. Il n'a pas intérêt à harceler mon client une fois encore.
Rendez-vous au 20.
- Ducult est là, l'un d'eux vous montra-t-il du doigt. On voit son ombre par la fenêtre.
- Lors des précédents vols, il avait appelé un ami pour jouer ce rôle et faire croire qu'il était chez lui. Comment être sûr qu'il l'est cette fois ?
- Il a son bracelet. Et puis, son avocate a débarqué chez lui en début de soirée.
- Ah bon ?
Quel coup avait encore mijoté Narjis ? Vous montâtes à l'appartement de Ducult afin d'en avoir le cœur net. Ce fut votre ancienne camarade qui vous ouvrit.
- Tiens, Nils, tu te joins à nous ?
- Que fais-tu là, Narjis ?
- J'établis l'innocence de mon client.
Au fond du salon, le client en question et en personne était avachi sur son sofa, devant un caméscope.
- Nous nous filmons depuis le début de soirée, expliqua-t-elle. Histoire d'avoir une preuve irréfutable à présenter au tribunal en cas de vol ce soir.
- Si vous voulez me surveiller comme les autres nazes, ajouta Ducult, autant vous mettre au chaud avec nous. Cette chaîne info, ça vous va ?
Vous restâtes assis aux côtés de votre suspect, avec Narjis blottie entre vous deux, à regarder la télévision. C'était la retransmission en direct de l'immeuble de la banque Halroyd. Un reporter sur place interviewait des badauds désireux de passer à l'écran, et une pléiade d'experts en tout et n'importe quoi commentaient les images pour combler le vide. Ils s'agitèrent soudain quand la police sortit en catastrophe du bâtiment, en scrutant de partout. Quelque chose venait de se produire. La foule l'avait bien senti et se mit à trépigner bruyamment. Ducult était aux anges.
- Je crois que le vol a eu lieu, Nils, exulta Narjis. Cette fois, tu pourras dire à ton pote Châtaing qu'il s'est planté dans les grandes largeurs. Il n'a pas intérêt à harceler mon client une fois encore.
Rendez-vous au 20.