Prenant votre courage à deux mains, vous vous élançâtes au-dessus vide, et atterrîtes sur le toit d'en face dans un roulé-boulé peu gracieux. Pas le temps de vous épousseter, vous étiez déjà sur les talons de votre adversaire. Au détour d'une cage d'ascenseur saillante, sans que vous ne l'ayez vu partir, vous vous ramassâtes un violent coup de pied de biche dans le ventre. Vous vous effondrâtes par terre, plié en deux de douleur. Une voix étouffée au-dessus de vous, plutôt masculine mais vous n'auriez pu en jurer, vous lança, triomphante :
- J'ai déjà été gentil de vous rendre votre ombre, Jacket ! Mais ne m'énervez pas !
Et il s'éloigna avant que vous n'ayez recouvré assez de forces pour vous relever. Vous aviez presque attrapé ce satané voleur, il était là, à portée de main
! Mais il vous avait échappé une fois encore, d'une façon pas gentleman du tout, pour le coup. La presse idéalisait ce vaurien, décidément.
Vous prévîntes Cardoze, qu'il plaçât un périmètre de sécurité autour du quartier. Mais il était déjà trop tard. Dans la nuit, la police dut se résoudre à abandonner les recherches : le Voleur d'Ombres s'était évanoui dans la nature.
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